10 Juin 2009
Dans mon minuscule théâtre tragique, personnel, portatif, bruissent et me brûlent tous mes écrits tus bien plus que mes écritures...
Par la fenêtre de la salle où j'écris, se distingue, lointaine, une muraille de verdure où les silhouettes des dieux mourants, animées de vent, en vain réclament nos prières.
Ce matin, mon humeur, mauve-grognon, me pousse à vous offrir, maigre pâture à vos commentaires, ces quelques lignes prises au vif de ma vie - au texte précédent, confondues.