9 Février 2010
Est-ce réduire que de dire ? Est-ce transgresser que de décrire ?
Paysage et corps aimé parfois se confondent. Quand l'un devient l'autre, quand l'être aimé ne se dissocie plus de celui ou de celle qui aime, s'avancer sur un rivage, les yeux fermés, dirigé seulement par le fracas des vagues qui se brisent, devient étreinte sans pareille.
La masse fluctuante de la mer aux remuements brouillons qui indisposait, prend forme. Dans le silence du sable trop blanc, la lumière se met à vibrer.
Le rien qui s’égrenait entre les grains de son sable où l’infini toujours se dénombre à l'absence à soi-même, soudain s’emplit de sens.
Quoi que l’on fasse, quoi que l’on tente, les mots toujours seront à découverts.