aux baroques, imprévisibles

 

      

à toi, aux yeux parfois de pluie

Paysages décrits, de ma présence libérés

parfaits, indéfinis qui disent mes espaces,

étreints d'incertitudes

                                vous manquez à mon corps

Vos lents basculements aux marches de la mer

vos frontières eschériennes meurtries de lents détours

esquissent des silhouettes

                                        au frêle de mes peines.

De vous la terre naît quand je nais à la terre

terre où ce jour je ne suis que passages

Féconde, irradiée,

tes souvenirs au sombre si ténu

essaimés de retours

s'abandonnent à cette aube

où tu n'es plus

                       que de sable

aux baroques, imprévisibles

Incertaines finement

tes limites argentées aux vagues en ridelles

attestent nos partages

tracent

          approximatives

la demeure de tes sols, de tes eaux

où

     - enfoui-

                     je me terre

Tu es cette lumière aux yeux parfois de pluie

                 insoumise 

                                     sauvage

d'où naissent

                       tous les hommes.

Comments

[Paul]

à David,


Merci, cher David de ton appréciation, de tes références que j'irai vite consulter, merci aussi et surtout de ton amitié. 


Pardonne aussi mon retard à te répondre sur Lévinas. Je suis en ce moment plutôt avec Michaël, le fils musicien qu'avec le père, Emmanuel mon philosophe pourtant tant aimé !


Grandes accolades à "notre" Louise et à toi.

[David Millar]

Magnifique! Copié dans mon blogue 5 déc 09. Permets-moi par voie de émulation de te montrer: Andrew Paul Macdonald, compositeur canadien - cliquez sur discography pour l'écouter. De la côte ouest, Swil
Kanim, violiniste et conteur amérindien lummi. Discussion de la poésie du québécois Pierre Nepveu, Lignes aëriennes ici à partir de #90 et mon commentaire
ici. Photos du groupe d'étude de Cornett et paysages imprévisibles de ma ville. Et d'autres trouvailles
psychogéographiques.

[Quine]

Sympa votre profil (photo). Merci

[Quine]

Paul,
Vous n'êtes pas obligé de m'envoyer des coms. Je vous suis à travers vos écrits et cela me va, comme ça.
Tout va bien.
;o)

[Paul]

à Jules


du coffre ? Pardonne-moi le jeu de mots mais certains d'entre eux mieux vaudrait ne jamais les avoir ouverts...


Merci de ton com