10 Janvier 2010
Désassemblées
mais de velours aux ocres
si fugaces
tes images en strates
s'amoncellent en moi
ton corps
ton corps silice aux nervures de bronze
moiré de toutes brumes
aux grands vents de la mer
est l'écho répété de musiques lointaines
tu griffes
tu griffes de tes doigts
empreints de rage forte
les paumes de mes mains
ton rythme bat en moi
il puise dans mes regards
Dans nos nuits immenses,
aux prismes, irisées,
je suis, recréé, le portrait de ta voix
l'ombre de nos gestes, tisse, retisse
la trame de nos êtres
que d'inconstants soleils ne peuvent retenir
De danse vive,
nos corps justifient toute chair
nos parcours accomplis au revers des vagues,
tu viens et tu reviens,
tu vis et tu revis
et je repose en toi.