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 © Lettres d'ailleurs, d'ailleurs

billets d'humeur et poèmes

par le temps, retourné




dans le sable aux horizons défaits

ton corps m'est de velours


debout, bras en croix

 ancrée sur le fil ténu de l'océan

                        je te vois 


      ton visage 

                     souvenir déjà

                                            me brûle



ton corps dans mes larmes, multiplié

me pénètre de soleils


le temps qui nous défait me blesse et me martèle 

de ses traces insensées 


mais nos mains bruissent encore de tous nos souvenirs


ton absence

              épaissie des marques de nos pas

                      s'efforce 

                                       de ne pas nuire

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P
<br /> Merci Marlou et merci à Cyrod ! Bienvenue dans cet univers qui, s'il n'est pas toujours folichon, tente au moins d'être aussi vrai que possible. A bientôt la joie de lire tes prochains commentaires<br /> ! Il faut d'ailleurs que j'ajoute Cyrod dans mes liens et j'ai quelques problèmes techniques avec "Overbug !" à partir de mon ordinateur !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Je découvre ton blog via Cyrod, que je remercie...Ton poème est étrangement  beau.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> à Yasmina<br /> <br /> <br /> Oui, elle est comme ces membres fantômes dont on dit qu'ils font toujours souffrir. Présence fantôme mais si charnelle...<br /> <br /> <br /> <br />
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Y
<br /> Même l'absence est dans la peau. S'en vider peut être souffrance.<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Merci de ce commentaire, cher Cyrod. L'absence passée ou à venir de ceux qu'on aime aura toujours ce goût amer - bizarre oxymore que la présence de cette absence... !<br /> <br /> <br /> <br />
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