22 Octobre 2009
dans le sable aux horizons défaits
ton corps m'est de velours
debout, bras en croix
ancrée sur le fil ténu de l'océan
je te vois
ton visage
souvenir déjà
me brûle
ton corps dans mes larmes, multiplié
me pénètre de soleils
le temps qui nous défait me blesse et me martèle
de ses traces insensées
mais nos mains bruissent encore de tous nos souvenirs
ton absence
épaissie des marques de nos pas
s'efforce
de ne pas nuire